Les rivières françaises en
le titre de transport unique
La Normandie, les Pays-de-la-Loire et Centre-val-de-Loire, no-
tamment sur l’axe Caen – Le Mans – Tours, avec la participation des trois métropoles ont été retenus pour la première phase ex-
périmentale d’une solution permettant de réaliser des trajets de bout-en-bout sur tout le territoire national avec un seul titre de
transport. Le projet de « titre de transport unique » fait l’objet un protocole d’accord signé par l’Etat avec le Groupement des auto-
« Malgré leur rôle essentiel, près de 56,9 % des eaux françaises ne sont pas en bon état écologique, comme l’indiquent les données produites par les agences de l’eau » alerte le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) dans un rapport rendu public le 22 mai 2024. Selon le document, les rivières ont
rités responsables des transports (GART) et Régions de France. En Normandie, « cette expérimentation s’inscrit dans la continuité des efforts engagés de longue date par la Région dans le cadre de ses compé-
tences pour favoriser une mobilité la plus simple, la plus économique et la plus respectueuse de l’environnement possible » explique Jean-Bap-
été malmenées par les activités humaines depuis des décennies et particulièrement par l’agriculture intensive. L’intensifica- tion des pratiques agricoles a participé de manière forte à recalibrer les rivières en
tiste Gastinne, vice-Président de la Région Normandie chargé des transports. Concrètement, le titre de transport unique consiste à relier entre eux les systèmes billettiques régionaux et locaux pour simplifier le parcours des usagers. « Un seul titre de transport va-
lable sur tous les réseaux, voilà un objectif utile pour faciliter l’accès aux
les approfondissant et en les élargissant, à arracher les haies incluant les ripisylves (perte de 43% entre 75-85 et 2006). Le drainage des terres qui l’a accompagné a aussi contribué à la disparition de près de la moitié des zones humides entre 1960 et
transports en commun, se félicite Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire. Fidèle à sa culture de l’innovation dans le service aux
usagers, la Région Pays de la Loire s’engage dans cette
1990. Or, les politiques de restauration des rivières mises en place depuis plusieurs an- nées et les dépenses importantes accompa- gnant cette réorientation n’ont malheureu- sement pas suffi à ce jour à contrebalancer l’ensemble des atteintes à l’environnement.
expérimentation qui doit permettre d’améliorer le ni-
veau de service
ferroviaire sur nos
territoires ». Pour
Philippe Fournié, vice-président de la région Centre- val-de-Loire, « l’un
des enjeux majeurs
pour favoriser l’usage des transports en commun réside dans l’intégra-
tion des réseaux et des tarifs au sein d’un dispositif unifié et transparent pour l’usager. Nous nous réjouissons qu’au travers de ce titre unique, nous posions collectivement les bases du transport collectif de demain en nous appuyant sur les innovations technologiques, l’expertise des régions et l’engagement des acteurs locaux en faveur des mobilités du-
rables. » Les autres territoires partenaires, en particulier la région Sud, participeront à la co-construction de lignes directrices natio-
nales, réplicables et opérationnelles pour faciliter la distribution