La loi visant à modifier le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Marseille et Lyon arrive à l’Assemblée Nationale.**
Les députés se prononce ce lundi sur une proposition de loi destinée à réformer le mode de scrutin dans les grandes villes de Paris, Marseille et Lyon. Si elle est adoptée, cette réforme pourrait bouleverser les équilibres politiques en place, à moins d’un an des élections municipales.
Ce jour, l’Assemblée nationale accueille une proposition de loi qui vise à modifier le mode de scrutin dans les grandes métropoles à Paris, Lyon et Marseille,
Le texte propose principalement d’instaurer, dès les municipales de 2026, deux scrutins distincts pour ces trois métropoles : l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, et l’autre pour élire les membres du conseil municipal, sur une circonscription unique. De plus, il envisage de réduire à 25% la prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête, contre 50% actuellement en vigueur dans ces trois villes et dans toute la France.
Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus en tête de liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal. Ce mode de scrutin, souvent critiqué, peut conduire à l’élection d’un maire ayant recueilli une minorité de voix – comme ce fut le cas en 1983 à Marseille – et fait que l’élection se joue souvent dans une poignée d’arrondissements clés.