« Une mesure de bon sens » a défendu l’association nationale des élus en charge du sport (ANDES), qui n’avait pas caché sa déception, en mars 2023, de ne voir aucune mention à ce sujet dans le plan eau annoncé par le Président de la République. Cette mesure, défendue par l’association depuis plusieurs années, permettra selon elle d’économiser jusqu’à trois milliards de litres d’eau potable, chaque année. Pour Patrick Appéré, président de l’ANDES, adjoint au maire de Brest, « nous mettons fin, ce jour, à un gaspillage immense d’une ressource de plus en plus rare, pourtant vitale. Le sport, au carrefour des solutions, montre à nouveau sa résilience et son engagement de sobriété ». Dès 2015, l’ANDES avait soutenu et obtenu le passage de deux à une vidange obligatoire, permettant ainsi des économies financières, en eau et en énergie substantielles. Pour rappel, la vidange pèse en moyenne 10% de la consommation annuelle d’une piscine. « Les 30 millions d’euros d’économies réalisées par la suppression de cette obligation de vidange annuelle pourront être réinvestis pour rénover ces équipements énergivores, toutefois cela restera insuffisant au regard du parc vieillissant et des besoins relevés » prévient Anne-Marie Heugas, Co-rapporteure de la commission sport durable de l’ANDES, Vice-Présidente d’Est-Ensemble.