Le ministère de la Santé et le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative confirment l’avancée du nouveau cadre réglementaire sur la vidange des piscines publiques.
« Ce nouveau cadre était attendu : il apporte plus de souplesse aux collectivités tout en maintenant l’exigence sanitaire qui guide notre action, explique Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Adapter la fréquence des vidanges à la qualité réelle de l’eau, c’est concilier performance sanitaire, sobriété en eau et continuité de service pour les usagers. Nous donnons un cap clair : une eau sûre, des fermetures réduites et une gestion plus responsable des équipements publics. »
Sur la base des travaux de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) et des échanges avec les élus et les professionnels, un nouveau dispositif a été finalisé par la Direction générale de la santé. Il permettra d’adapter la fréquence des vidanges en fonction de la qualité réelle de l’eau, au lieu de la vidange annuelle obligatoire. Cette approche plus économe et efficace, était une demande de longue date des élus locaux. Cette nouvelle règle sera mise en place prochainement, et permet le maintien d’une eau propre et saine pour tous les usagers.
Le décret, qui est soutenu notamment par l’Association Nationale Des Elus en charge du Sport (ANDES), permettra aux collectivités de réduire les temps de fermeture des piscines, d’alléger les charges des collectivités et de préserver les ressources, alors que la vidange annuelle est responsable de 10 % de la consommation d’eau d’une piscine municipale.