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74 % des Français jugent difficile l’accès aux soins de proximité en 2025

La France vit depuis plusieurs années une crise silencieuse mais lourde de conséquences : celle de l’accès aux soins de proximité. Dans de nombreuses communes, il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver un médecin, attendre plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste, ou se résigner à l’absence totale d’offre médicale. Cette réalité nourrit un sentiment d’abandon qui dépasse la simple question sanitaire et touche à la cohésion sociale, à l’égalité des chances et au pacte républicain.

Pour objectiver ce ressenti, la plateforme indépendante monaviscitoyen.fr a mené une enquête citoyenne de grande ampleur : près de 18 650 participants dans 1 790 communes, interrogés en deux vagues (2022 et 2025). Le verdict est implacable : malgré une légère amélioration, 74 % des Français estiment toujours difficile de se soigner près de chez eux. Comme le souligne Yves Kergall, président de Mon Avis Citoyen : « Quand un médecin ou une infirmière part sans remplacement dans une petite commune, ce sont des milliers d’habitants qui se sentent abandonnés. À l’inverse, la digitalisation constitue un levier de satisfaction… pour ceux qui parviennent à l’adopter. »

Une amélioration timide qui ne rassure pas

En trois ans, le sentiment de désert médical recule légèrement : 26 % des Français estiment aujourd’hui qu’il est facile de se faire soigner, contre 20 % en 2022. Mais pour trois quarts d’entre eux, les difficultés demeurent.

Les attentes exprimées sont précises et répétées : disposer d’un médecin traitant, accéder rapidement à un généraliste, consulter certains spécialistes à proximité, et pouvoir compter sur des hôpitaux ou maisons de santé. Pour beaucoup, la question n’est pas seulement médicale mais sociale : se soigner près de chez soi, c’est préserver son autonomie et son égalité de droits.

La ruralité décroche, les villes moyennes respirent

La fracture territoriale se confirme. Les villes de taille moyenne (10 000 à 100 000 habitants) progressent et dépassent désormais les grandes métropoles, grâce à une attractivité médicale retrouvée. À l’inverse, les petites communes continuent de voir leur satisfaction baisser : chaque départ de praticien y est vécu comme une perte irréversible.

Côté régions, quatre territoires s’illustrent par leur dynamisme : Île-de-France (+22 points), Nouvelle-Aquitaine (+17), Auvergne-Rhône-Alpes (+17) et Hauts-de-France (+12). Mais d’autres décrochent, comme le Centre-Val-de-Loire (9 % de satisfaits), la Normandie (16 %) ou la Bourgogne-Franche-Comté (21 %). Une carte de France médicale à deux vitesses, qui révèle de profondes inégalités d’accès.

Des jeunes mieux lotis, des seniors exclus

La fracture générationnelle est spectaculaire. Les 18-29 ans voient leur satisfaction bondir à 39 % (contre 21 % en 2022), notamment grâce aux outils numériques (prise de rendez-vous en ligne, téléconsultations).

Mais cette amélioration contraste avec la situation des plus de 60 ans : seuls 20 % des 60-69 ans et 26 % des plus de 70 ans déclarent un accès “facile”. Ici, la fracture numérique vient accentuer la fracture sanitaire.

Ce que disent les citoyens : manque de médecins, attente d’équipements

Au-delà des chiffres, les témoignages recueillis révèlent l’ampleur du malaise.

•          65 % dénoncent le manque de médecins ;

•          40 % pointent la difficulté d’accéder aux spécialistes, en particulier dermatologues et dentistes ;

•          37 % évoquent la difficulté à accéder à un généraliste.

« Désert médical, obligé de faire des kilomètres », « Trop peu de spécialistes », « Plus aucun médecin ne prend de nouveaux patients » : ces verbatims traduisent une exaspération partagée.

Certains motifs de satisfaction subsistent cependant : la présence de maisons médicales ou de petites équipes paramédicales (kinés, infirmières, pharmaciens) est régulièrement citée comme un point d’appui local.

Les besoins exprimés sont massifs : hôpitaux (49 %), maisons de santé (38 %), IRM et scanners, mais aussi davantage de kinésithérapeutes (49 %), dentistes (27 %), dermatologues (28 %), ophtalmologues et pédiatres (10 %).

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