À quelques mois des élections municipales de 2026, Egis, acteur international de l’architecture, du conseil, de l’ingénierie et de l’exploitation, lance une initiative inédite, visant à donner aux ingénieurs toute leur place au sein du débat public.
L’objectif ? au sein d’une plateforme en ligne, il s’agit de proposer aux élus, acteurs locaux et citoyens des solutions concrètes, activables dès le début du prochain mandat, afin de construire des villes résilientes face au changement climatique, inclusives et désirables. « Nous sommes convaincus que les ingénieurs peuvent jouer un rôle déterminant pour éclairer le débat public et inspirer des décisions audacieuses. Notre ambition est d’ouvrir un dialogue plus nourri et plus précoce avec les décideurs locaux, afin que chaque projet devienne une opportunité d’accélérer la transition et de bâtir des villes à la fois plus résilientes et plus inclusives » affirme Laurent Germain – Directeur général d’Egis. À travers cette initiative, le groupe dégage 6 principes d’action pour engager dès aujourd’hui une transformation ambitieuse des villes :
1. Placer la recherche de co-bénéfices au cœur des projets
Concevoir chaque infrastructure comme un levier d’impact positif, social et environnemental : mobilités décarbonées, efficacité énergétique, gestion durable de l’eau, biodiversité.
Quelques exemples ? Un bus à haut niveau de service à Limoges, une station d’épuration à énergie positive à Montpellier, ou encore une ligne de métro rennaise qui réutilise la chaleur du sous-sol par géothermie.
2. Ne pas considérer que tout est permanent
Accepter que les infrastructures doivent être adaptables, réparables et évolutives pour résister aux crises climatiques et sociales.
Quelques exemples ? Un réseau de gestion de crise de pointe ou encore la construction réversible du village des athlètes lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
3. Toujours reconstruire en mieux
Faire de chaque réparation une opportunité de renforcer la résilience, la qualité et la performance environnementale du bâti.
Quelques exemples ? La rénovation du plus grand lycée de Bretagne aux meilleures normes écologiques et sociales, ou encore la réhabilitation acoustique du quartier Concorde à Lille.
4. Explorer le potentiel de l’existant avant de construire du neuf
Valoriser, rénover et adapter les infrastructures existantes pour maximiser l’impact écologique et social, tout en limitant l’empreinte carbone.
Quelques exemples ? La réhabilitation de friches industrielles à Caen ou Valenciennes pour des usages écologiques, économiques et sociaux, ou encore la restauration du collecteur de déchets du château de Versailles.
5. Faire de la ville un écosystème vivant et partagé
Réintégrer la nature au cœur des espaces urbains, en favorisant biodiversité, convivialité et qualité de vie.
Quelques exemples ? Des technologies fondées sur la nature pour réintroduire le vivant dans nos villes ou encore le financement de thèses sur la « phytoremédiation » pour lutter contre les pollutions aux PFAS.
6. Disposer des données pour agir vite et bien
Donner aux élus des outils fiables et accessibles pour piloter efficacement leurs décisions.
Quelques exemples ? Des méthodologies fondées sur la donnée pour identifier les îlots de chaleur dans nos villes, pour mieux gérer les risques liés à l’eau ou encore le développement de jumeaux numériques pour mieux appréhender des zones naturelles complexes.
Pour accéder au Manifeste : https://www.calameo.com/egis/read/00402491044ef31808c96